« Paroles de Néhémie, fils de Hacalia. Durant le mois de Kisleu, la vingtième année du règne d’Artaxerxès, alors que je me trouvais à Suse, la capitale. Hanani, l’un de mes frères, est arrivé avec quelques hommes de Juda. Je les ai interrogés au sujet des Juifs rescapés de la déportation et au sujet de Jérusalem. Ils m’ont répondu : « Les rescapés de la déportation se retrouvent là, dans la province, au comble du malheur et du déshonneur. La muraille de Jérusalem est pleine de brèches et ses portes ont été réduites en cendres. » À cette nouvelle, je me suis assis, j’ai pleuré et j’ai porté le deuil durant des jours, jeûnant et priant devant le Dieu du ciel. J’ai dit : «Éternel, Dieu du ciel, Dieu grand et redoutable, toi qui conserves ton alliance et ta bonté à ceux qui t’aiment et qui respectent tes commandements,(…) Seigneur, prête donc une oreille attentive à la prière de ton serviteur et à celle de tes serviteurs qui prennent plaisir à craindre ton nom! Donne du succès à la démarche de ton serviteur, permets-lui de gagner la compassion de cet homme ! » J’étais le responsable des boissons du roi. » Néhémie 1 : 1-5
En 538 avant Jésus-Christ, Zorobabel est parti de Babylone avec un premier groupe d’exilés vers un retour à Jérusalem. En 458, Esdras a conduit un deuxième groupe. Au moment où le livre de Néhémie commence, voilà 70 ans que le temple a été reconstruit mais les murs de la ville sont toujours en ruine. Jérusalem reste sans défense. Cette vulnérabilité est un obstacle à la reprise de l’exercice du culte.
Face aux mauvaises nouvelles de quelques frères venus de Juda, Néhémie est bouleversé. Il se tourne immédiatement vers Dieu parce qu’il a ce fardeau pour son peuple. Il ne s’arrête pas à la prière, il se met en action. Il aurait pu rester au chaud, à Suse, au service du souverain du grand empire médo-perse. Mais il va quitter le confort et la sécurité pour servir son peuple. C’est avec courage qu’il va faire face au mépris, aux menaces des nations ennemies, aux conflits internes en faisant preuve de persévérance. Néhémie va diriger les travaux et mettre tous les habitants de la ville en action pour reconstruire la muraille.
« La muraille a été terminée le vingt-cinquième jour du mois d’Elul, soit en 52 jours. pour finalement arriver à ses fins. Lorsque tous nos ennemis, dans les nations environnantes, l’ont appris, ils ont eu peur. Ils se sont sentis tout petits et ont reconnu que c’était notre Dieu qui avait présidé à la réalisation de ce travail. » Néhémie 6 : 15
Conscient du besoin urgent de reconstruire les brèches de la muraille, Néhémie n’a pas hésité à quitter son poste élevé pour entrer dans le service de Dieu. Son exemple nous montre que l’engagement d’une personne dans un service correspondant à ses dons porte du fruit. Une de nos vocations en tant qu’Union d’Églises c’est de voir des Néhémie se lever. Il y a au milieu de nous, des hommes et des femmes équipés pour un ministère qui n’en sont pas conscients, qui sont paralysés par les craintes liées à la tâche immense, ou découragés face à l’inconnu. Perspectives aspire à pouvoir accompagner nos membres d’Église à répondre à leur appel et découvrir leur vocation Pasteurs bergers, pasteurs leaders, implanteurs, enseignants, évangélistes, nous souhaitons équiper nos futurs leaders.
Perspectives cherche à favoriser l’entrée dans un futur ministère. Si les formations « classiques » en théologie par la fac ou les instituts sont encouragées, nous ne voulons pas qu’elles soient un frein pour l’engagement. Pour favoriser un apprentissage local, au cœur de l’Église, Perspectives propose un parcours de formation à la carte avec validation des acquis. Perspectives reconnait qu’il n’existe pas un seul type de ministère pastoral. Nous voulons offrir une liberté d’entreprendre pour faire émerger des projets innovants. Pour cela, nous transmettons un savoir-faire pratique et missionnel, nous accompagnons la réflexion de projets culturellement pertinents et en formant des implanteurs d’Églises.
Perspectives a le souci d’entourer les ministères. Nous proposons un suivi personnalisé et régulier qui s’inscrit dans une dynamique régionale permettant aux collaborateurs de ne pas être esseulés.
Arnaud Schrodi
Directeur régional Nord-Est