Une cinquantaine de personnes s’est mobilisée avec créativité, joie, motivation et courage pour préparer et animer un programme pour toutes les générations.
Monsieur le Maire a pris la parole lors de la cérémonie d’ouverture. Défenseur d’une laïcité garantissant le respect et la liberté des religions, il a souligné son attachement à des valeurs inspirées par l’Évangile, telle la paix ou encore l’amour du prochain, en considérant la présence et les activités de notre Église comme étant un facteur positif dans la cité.
Éric Patin, président de l’Église, s’est appuyé sur l’acronyme EPEA pour éclairer les termes Église, Protestantisme, Évangélique et de la signification accordée à la présence de l’Église à Albertville.
Une exposition retraçant l’histoire de notre Église a donné lieu à de belles découvertes. Des photos, des vidéos et des informations avec quelques anecdotes ont permis aux visiteurs de parcourir le passé et de se rappeler des souvenirs.
Des oeuvres chrétiennes étaient réunies dans un village des associations, proposant à leur stand des brochures et des temps d’échanges pour faire connaître leur engagement social, culturel, éthique, éducatif ou encore pour la protection de la planète.
Une ambiance joyeuse était assurée par une kermesse et des stands d’où émanait la bonne odeur des crêpes, des gaufres, du gaspacho, des saucisses et des cookies.
Des chapeaux, des bottes, des guitares et des musiciens ont ensuite donné le ton juste à un concert country longuement applaudi. Grâce à la présence d’une vingtaine de danseurs expérimentés, venus exprès pour l’occasion, et les courageux se sont lancés dans l’apprentissage des ‘touchs’ et autres pas de danse, dans la bonne humeur et la joie partagée.
Le chant Chain Breaker a donné l’occasion de dire que seul Jésus peut briser les chaines qui nous environnent si facilement et nous enferment dans les ténèbres.
Un accueil avec café et petits gâteaux était l’occasion de souhaiter la bienvenue aux frères et sœurs des Églises de Bourg-Saint-Maurice, de Bourgneuf et de Grignon.
Ensemble nous avons dit l’histoire du divin potier dans notre vie personnelle et dans celle de nos assemblées respectives : À Dieu, et à Lui seul soit la gloire.
L’anniversaire des 40 ans ne marque pas la fin d’une histoire, la mission continue ! Dieu n’est pas un collectionneur de vases précieuses, qu’il placerait sur une étagère ou sur une chaise dans une salle de culte. Il est un utilisateur de vases de terre, qui malgré leur imperfection et leur fragilité sont appelés à être le parfum de Christ, une lettre du Seigneur, des ambassadeurs qui supplient leurs contemporains à se réconcilier avec Dieu.
Petits et grands étaient ensuite invités au repas en commun. Il faut dire que les cuisinières avaient accompli des merveilles et tout le monde étaient invité à vivre la communion fraternelle autour des tables joliment mises.
Il restait encore à souffler les bougies sur le gâteau d’anniversaire et de faire sauter les bouchons. Pour cela, ce weekend festif a été placé dans le contexte biblique, rappelant la fidélité de Dieu, dans les joies et les peines traversées par l’Église.
Laurent Descos, président du Cnef73 a encouragé l’Église à avoir une présence visible, lisible, audible et agissante dans ce temps troublé et troublant que connaît notre pays ces temps-ci.
Le rappel du projet d’extension des locaux en cours, a montré le souhait de l’Église de disposer de locaux accueillants et adaptés aux activités, tout en soulignant la dépendance de Dieu pour concrétiser les dossiers pratiques, administratifs et financiers d’une telle entreprise.
S’il y a un avenir pour l’Église, c’est que Dieu est le divin potier, encore aujourd’hui. Il ne se lasse pas, se penche sur le tour, manie l’argile pour accomplir son œuvre, quitte à reprendre ce qui a été abîmé ou brisé. Il veut que tous les hommes soient sauvés et à l’Église Protestante Évangélique d’Albertville incombe une part de la mission.