Depuis notre départ du Temple, et sa vente quelques mois plus tard, nous nous sommes installés dans une chapelle catholique en plein centre d’un quartier populaire : la chapelle les fontaines. Cela faisait quelques années que le prêtre de Lannion m’avait parlé de cette chapelle, et de sa préoccupation du manque de présence chrétienne dans ce quartier, et du manque de vie dans cette chapelle. L’idée a même couru dans les journaux que cette-ci était en vente, nous n’avons pas pour autant accouru. Il nous a fallu être pris de court par les assurances pour nous décider de quitter le Temple. Et vu les bruits qui courraient concernant l’ambiance dans ce quartier, nous ne voulons toujours pas court-circuiter la réflexion, et avançons plutôt en trottinant. Ça tombe bien, c’est le rythme de notre confrère de la paroisse.
Comme vous l’avait saisi par ce récent « joli » message sur nos murs. Serait-ce une nouvelle version de ce que nous devrions écrire sur les linteaux de nos portes ? Nous en doutons, mais ce qui est sûr, c’est que notre présence a déjà saisi quelques uns dans le quartier. Cela va faire bientôt 2 ans que nous y organisons nos rencontre :
Presque tout sauf, les agapes, nous y reviendrons.
Pendant ces 2 années, nous avons développé nos relations avec la paroisse avec : –
Mais la finalité de l’Église ce n’est pas cela me diriez-vous ? C’est la mission et le témoignage. Exactement. Or, cette semaine même, un journaliste de la ville m’a appelé car il avait eu vent du changement, il avait été interpelé par les gens du quartier du changement, et cela le questionnait.
Probablement, la façade qui fut repeinte. Il y a aussi le fait que, depuis notre présence, la quantité d’objets sur la toiture a fortement baissée : aaah les quartiers populaires ! Mais la question peut néanmoins se poser, car nous n’avons pas chargé nos agendas de rencontres sociales, d’actions d’évangélisation, peut-être au grand regret de l’un ou de l’autre. Mais nous n’en avons pas les armes. Aujourd’hui, pour le moment nous nous axons sur des événements ponctuels et lançons aussi des ballons d’essai.
Mais vous saisissez qu’il n’y a rien d’exceptionnel. Et presque personne du quartier n’est venu au culte, pour le moment.
D’abord, la pièce de théâtre que nous mettons en place, avec des acteurs de talents, des compositions musicales, des accessoiristes consciencieux, des techniciens du sons et de l’image à l’ouvrage. Ensuite, nous organiserons après le jour de l’an un premier ThéOCiné pour les enfants (de l’église et du quartier)
Ils sont fonctionnels : nous avons à disposition bureau, tisanière, salles de réunions, salle de culte. Mais, nous subissons encore quelques dégradations telles que tags, ou fenêtres fissurées, ou encore quelques surprises certains dimanche matin avant le culte. Et aussi, en raison de l’aspect « sacral » de la salle de culte, nous ne faisons pas encore d’agapes dans les locaux. Mais, concernant ce point, nous sommes en préparation d’un café théologique entre nos deux communautés pour discuter de ces différences.
Afin de vous éviter les redites de tout ce que vous venez de lire, je vous laisse voir avec l’Esprit la manière dont il vous a encouragé à prier pour nous à la lecture de la lettre.
Fraternellement,
Michaël Piette