Une vision proche se dessine pour ces petites villes et territoires ruraux
La vision de l’implantation en Pays de Fougères se précisera lorsqu’Élise et Michaël vivront sur place. Cependant la vision a commencé à se dessiner : tel un réseau de groupes de maison vivant la simplicité, la proximité, et la liberté en Christ.
De son côté l’Église Berry-sud vit cela à sa manière. La simplicité, la proximité, et la liberté en Christ se vivent à travers ses groupes de croissance. Va aussi dans ce sens la forme simple et interactive de son culte communautaire (un dimanche sur deux). Les échanges informels y sont encouragés par la délectation du café pour commencer, et par l’échange d’autres saveurs après la matinée, sans compter ensuite les canapés (ou le chantier). Une résultante ? Entre ces journées ainsi organisées nous avons la joie d’apprendre que se vivent des actes de solidarité fraternelle (tels des enfants gardés par telle et telle pour permettre à une maman de conduire une autre pour un rendez-vous de santé). Pour continuer de se développer dans cette direction nous désirons voir là aussi se mettre en route des groupes de maison, ne serait-ce que dans les différents pôles du Val-de-Creuse. Un nouveau groupe s’annonce du côté de Saint-Benoît-du-Sault.
Un même état d’esprit est à l’oeuvre : organiser l’Église selon ce qui semble convenir pour les gens qui ne connaissent pas encore le Seigneur dans ces petites villes et territoires ruraux. Une même volonté s’affirme : discerner, équiper et mettre au service chaque croyant en Christ selon ce que Dieu donne par son Esprit. C’est déjà le principe de fonctionnement de l’équipe d’implantation en Pays de Fougères, ainsi que de l’équipe pastorale Berry-sud. Le ministère de chacun passe par montrer l’exemple à suivre en passant du temps dans nos différents réseaux relationnels pour faire du bien, et y tisser des relations de confiance où pourra germer nous l’espérons l’amour de Dieu.
L’aventure dans le Pays de Fougères commence d’une manière inattendue
Leur maison (en Berry) n’étant pas encore vendue, Élise et Michaël n’habitent pas encore en Bretagne. Mais l’aventure de l’implantation a commencé ! Greg et Nicole, coéquipiers, habitent Fougères depuis septembre. Ils participent à la vie locale et s’y investissent (groupe de musique informel, fanfare,…). Conduite par Élise, implanteur, l’équipe se réunit en distanciel une fois par semaine. Élise et Michaël vont à Fougères un week-end par vacances scolaires. Après deux ans de préparation et de premiers contacts à Fougères, ce travail d’équipe a conduit à la mise en route d’un petit groupe depuis quelques semaines.
L’hébergement occasionnel, dans un petit village de la Mayenne, par la soeur d’Élise et son conjoint est aussi l’occasion de sensibiliser et accompagner ceux-ci dans leur propre ministère dans cette contrée à une heure de Fougères.
Du côté d’Argenton-sur-Creuse, Michaël continue de piloter le chantier du « chalet » : le futur lieu de culte de l’Église Berry-sud. L’enveloppe extérieure est terminée, excepté l’enduit des deux pignons. L’électricité et la plomberie sont bien avancées. Il s’agit maintenant d’effectuer l’isolation et l’aménagement de la petite pièce et des sanitaires (avant de s’attaquer à la grande pièce).
Néanmoins, Michaël se prépare, lui aussi, pour Fougères. Souhaitant s’intégrer dans un réseau relationnel breton, il se passionne pour le galo – cette langue régionale de la Haute-Bretagne était restée d’usage dans le rural, et un certain nombre d’associations visent à la relancer avec le soutien de la région Bretagne.
Un désir pour cette implantation germe au sein de l’Église Berry-sud
Une partie de l’équipe d’implantation en pays de Fougères et des chrétiens en lien avec l’Église Berry-sud se réunissent mensuellement depuis un an en distanciel. Au menu : prier pour le royaume de Dieu dans ces deux territoires.
Élise a émis par ailleurs le souhait que l’Église Berry-sud vive une mission courte dans un autre pays. S’est exprimée une évidence au sein de l’Église : oui à Fougères ! Plusieurs ont aussi émis le souhait d’y aller de temps en temps (quand Élise et Michaël y habiteront) pour vivre quelque chose avec les chrétiens de cette contrée.
C’est une joie de voir grandir au sein de l’Église Berry-sud un intérêt pour l’implantation en pays de Fougères.
Ce n’est donc pas un simple partage de disponibilité d’Élise et Michaël qui se dessine, mais bien plutôt quelque chose comme un jumelage entre l’implantation dans le pays de Fougères et l’Église Berry-sud.