Il y a quelques années, lors d’une communauté d’apprentissage, nous avons fait le constat qu’il n’y a pas assez de « porte d’entrée » pour permettre aux gens de nous rejoindre. Comment ouvrir notre Église aux gens de Wissembourg qui n’auraient même pas l’idée d’y venir ?
On a vraiment l’impression que le Seigneur nous a ouvert un chemin ! Tout s’est facilement mis en place et nous avons pu organiser un shopping solidaire dans nos locaux. Puis, nous l’avons fait une deuxième fois. Puis une troisième. Petit à petit, c’est devenu un rdv habituel pour certains wissembourgeois… Nos portes sont ouvertes, les gens viennent et reviennent. Nous sommes aidés dans l’organisation par un magasin solidaire local. Cela permet à des personnes de l’Église de servir dans quelque chose de très pratique. Avec les bénéfices, nous soutenons un orphelinat à Madagascar.
Ce n’est pas la seule porte d’entrée que nous avons rajoutée : plusieurs petits groupes de maison remplissent aussi ce rôle…
Chaque année, de septembre à décembre, tous les groupes de maison suivent le même programme. Nous étudions les mêmes textes que dans les prédications. Cette année, c’est l’épître aux Colossiens. Un programme limité dans le temps (tous les 15 jours sur 3 mois).
Après décembre, chaque groupe est libre de s’arrêter ou de continuer son propre programme. Certains s’arrêtent mais la plupart continuent. Ça nous a permis de doubler le nombre de groupes. C’est autant de nouvelles portes d’entrée.
Les travaux pour notre grande salle continuent. Les murs s’habillent de leurs habits définitifs à la vitesse TGV : c’est très impressionnant ! Nous espérons pouvoir rentrer dans cette salle dans une année environ. C’est un travail de longue haleine (début des travaux en 2013), mais nous touchons au but !
Nous avons actuellement une capacité de 90 places, et nous sommes bien serrés… Avec ces locaux, nous pourrons aller jusqu’à 300 places.
Ce sera début novembre, sur le thème « ma vocation pour Dieu en semaine ? ». Nous prions que ce soit un temps fort qui affine notre vocation et nous mette en route. Nous voulons être l’Église aussi en mode dispersés.
Gaël Archinard