C’est dans cette dynamique que se sont réunis le samedi 26 mars 2022, dans les locaux de My Gospel Church Paris, le CFRI de Strasbourg et de nombreux autres leaders, influenceurs ou futurs implanteurs d’églises provenant de toute la France. Cinquante-huit « ouvriers » au total ont pu rêver, vibrer, se former, analyser et prier ensemble à « une moisson abondante » (référence à Luc 10 : 2) lors d’une journée intitulée « Dynamique missionnelle ».
C’est dans une ambiance décontractée et chaleureuse que les participants ont débuté ces temps d’échanges en binôme, autour d’un café gourmand, sur cette question introductive : qu’est-ce que vous aimez le plus chez Jésus ?
Celle-ci a permis de fixer les regards de chacun sur le moteur de nos actions et de lancer la réflexion sur nos façons de témoigner au quotidien. Notre zèle communicatif, notre joie et fierté d’être chrétiens ne font-ils pas partie intégrante de notre témoignage ?
Nous avons consacré ensuite un temps de prière pour la France, demandant à Dieu d’envoyer des ouvriers dans sa moisson, confiants que la moisson est grande !
J’ai ensuite eu la joie de transmettre certains éléments constitutifs d’une église missionnelle. Cet enseignement s’est fondé sur une approche missiologique de la lecture de la Bible : Dieu est en mission. Nous avons parcouru l’Écriture, de la Genèse à l’Apocalypse, en passant par les prophètes, les Évangiles et les Actes des apôtres afin d’en contempler la réalité.
Dans le but d’encourager de nouvelles vocations, Arnaud Schrodi, référent-implantation Alsace-Lorraine, a ensuite montré les forces et avantages d’un projet qui démarre de zéro et qui doit nécessairement s’adapter au contexte environnant.
Puis Élise Ducheman et Thomas Rothlisberger, référents implantations pour les régions Ouest et Sud-Est ont illustré, par leurs expériences réciproques, l’enseignement théologique apporté dans la matinée.
Nous avons consacré une grande part de l’après-midi à acquérir des savoir-faires en vue de nous former et gagner en compétences à partir du tryptique suivant :
Comment manier simultanément l’art du dialogue missionnel, une approche holistique de la personne et une culture de grâce dans notre accompagnement des gens ?
De nombreux jeux de rôles ont permis aux participants de s’approprier davantage cet ADN.
Nous désirons poursuivre notre accompagnement des disciples, futurs implanteurs et leaders en proposant d’autres rencontres au cours de l’année.
Appréhender le défi missionnel par le biais de l’amélioration de notre savoir-faire nous permet de répondre à un double enjeu simultanément :
Cette double dynamique, espérons-le, favorisera le désir de certains de s’engager à aller encore plus loin pour atteindre les non-chrétiens, notamment en implantant de nouvelles églises intentionnellement accueillantes et adaptées.
Matthieu Koumarianos
« Les exercices l’après-midi, excellents pour apprendre, à refaire pour progresser ! »
Monique P.
« […] Un bousculement positif et nécessaire pour toute personne qui souhaite faire un pas supplémentaire afin de réussir à toucher les non chrétiens et la société d’aujourd’hui. »
Arthur S.
« […] Journée d’où je suis repartie fatiguée mais enrichie de beaucoup d’échanges et d’enseignements. L’étonnement heureux d’avoir rencontré des implanteurs d’église en chair et en os. D’avoir entendu leur témoignage. Partagé leur enthousiasme, leurs méthodes, et leurs expériences. Entendu leur courage, leur appel, leurs errances, leurs difficultés… leurs succès, leurs échecs et leurs espérances… Mais aussi leur soif débordante de communiquer leur foi, leur créativité et leur motivation.
Je suis aujourd’hui infiniment reconnaissante de cet échange très éclairant et sans langue de bois. Un véritable enseignement pour moi! Implanter une église d’après ce que j’ai pu entendre et retenir n’est pas « un long fleuve tranquille » mais un véritable engagement qui nécessite préparation, connaissances, créativité et endurance. […] »
Laurence C.
« Une journée qui m’a aidé à prendre conscience de ce qu’est la société « post-moderne » d’aujourd’hui, sans les repères que nous connaissions. J’ai bien apprécié les échanges avec les autres implanteurs, notamment en milieu rural: comment gagner la confiance des gens que nous côtoyons. »
Francis P.