Apparemment, nous maintenons le statu quo du “ je vais bien… tu vas bien…”, même si tout indique parfois le contraire. On peut se demander si la psychologie des magazines de bien-être, celle qui veut protéger notre égo à tout prix, celle qui nie la réalité et parfois nous fait mentir à nous-mêmes pour ne pas nous mettre mal à l’aise, nous a déjà influencés ? Je l’ai souvent constaté chez moi, surtout quand spirituellement ça n’allait pas fort.
Pourtant, c’est justement dans ces moments-là que j’aurais eu le plus besoin de partager mon fardeau ou de prier avec un frère. Rappelons-nous que tout ce qui nous éloigne de Dieu c’est le péché, le monde et le diable.
Je suis aussi conscient qu’il y a des moments où nous ne pouvons pas partager parce que nous souffrons trop, mais alors prenons nous la liberté de dire simplement : « Prie pour moi, je ne peux ou veux rien dire. Merci. »
Je me souviens encore très bien des années 70, au groupe de jeunes, quand Charles, un responsable, nous interpellait par cette question : « Comment va ton âme ? ».
C’était une question très directe, souvent nous étions mal à l’aise. Pas de réponse c’était aussi une réponse… Mais la question était salutaire.
Ce n’est pas une question à poser chaque dimanche, mais aujourd’hui, je vous la pose : « Comment va ton âme ? Combien de temps lui consacres-tu ? ».
Les temps deviennent de plus en plus difficiles, chaque membre de l’Église a besoin du reste du corps de Christ pour tenir bon. Il n’y a pas de cavalier seul dans un christianisme bibliquement mature. Rappelons combien avoir un partenaire de prière est une bénédiction ! Nous avons tous grandement besoin d’être encouragés les uns par les autres, même les responsables !
Colossiens 3 : 16 nous exhorte : « Que la parole de Christ demeure en vous dans toute sa richesse, instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse. »
Pour nous apporter une aide pratique nous avons proposé que chaque dimanche le prédicateur ou le président de culte nous laisse une question avec laquelle nous pouvons démarrer les discussions à l’issue du culte. Puisse la confiance en notre Seigneur et notre espoir en Lui faire partie de nos conversations après le culte !