L’Église d’Auxerre fonctionne depuis plusieurs mois en mode « mixte », avec des personnes qui assistent aux cultes à la salle et d’autres qui se connectent par Zoom pour la retransmission. Ce système, qui a commencé pendant le confinement, a continué parce qu’elle permet aux personnes qui sont au loin d’y participer aussi. L’Église de Cosne sur Loire peut ainsi suivre les cultes avec Auxerre quand elle ne peut pas en organiser sur place (suite à un problème de chauffage). L’interaction possible avec la retransmission Zoom fait qu’avec le temps, les membres des Églises d’Auxerre et de Cosne se considèrent maintenant comme faisant partie d’une seule Église. Les études bibliques se font également par Zoom, avec des participants locaux mais aussi des gens dispersés au loin, y compris en Côte d’Ivoire ! C’est plutôt sympathique.
La grande nouveauté pour l’Église d’Auxerre, toutefois, n’est pas la participation par Zoom des gens qui sont loin sur le plan géographique, mais la relance du groupe de scoutisme de l’Église. Depuis des années, les quelques personnes de l’Église qui faisaient du scoutisme n’étaient pas assez nombreuses pour organiser un groupe local. Le mouvement de scoutisme des Éclaireurs Évangéliques de France a la possibilité pour des personnes ne bénéficiant pas d’un groupe local de faire partie du mouvement et participer aux camps ; c’est donc par ce moyen que le scoutisme a continué de fonctionner à Auxerre depuis longtemps.
Mais depuis le mois de novembre, le groupe « Caleb » des Éclaireurs Évangéliques de France fonctionne de nouveau. Ce travail se fait en collaboration avec d’autres Églises de la région, notamment Avallon et l’Assemblée de Dieu d’Auxerre. Pour l’instant, le groupe est à ses débuts, mais il y a des louveteaux (les 8-12 ans) et des éclaireurs (12-17 ans). À chaque rencontre il y a aussi des jeunes qui ne fréquentent aucune église, mais qui sont heureux de faire du scoutisme.
Prions pour eux, que le fait d’entendre l’Évangile lors de ces rencontres puissent finir par avoir un impact dans leurs vies.
David Shutes
