Tout récemment, l’Église de Nantes Boissière a eu la joie de baptiser Janick. Ils ont eu à coeur de partager son témoignage plus largement, auprès du réseau Perspectives. Puisse son histoire être source d’encouragement dans votre témoignage au quotidien !
Ma famille est de tradition chrétienne catholique. Petite, les paroles du Notre Père que récitait ma mère m’interpellaient. Je ressentais déjà à cet âge là une soif de découvrir la personne de Jésus-Christ, mais la grosse Bible que me proposait ma grand-mère me paraissait froide et inaccessible ; mes questions sont restées sans réponse.
Mon adolescence a été chaotique. Je ne me reconnaissais pas dans les valeurs dominantes du monde et recherchais un sens à la vie. J’étais en quête de paix, du repos de l’âme, d’une connaissance qui libère et qui nourrisse. Je recherchais un amour particulier qui n’existait pas. Sans le savoir je recherchais Dieu…
Je me suis ainsi plongée dans la découverte de nombreuses sagesses humaines, de différentes spiritualités ; l’énergétique, la numérologie et plus tard le bouddhisme. Assoiffée, je cherchais par tous les moyens possibles à me libérer de ce joug que je sentais peser sur moi. Ne reconnaissant pas Dieu, j’ai fait des compromis et me suis fabriquée un Dieu… Je me suis retrouvée avec ces miettes que je croyais être de Dieu..
Est ensuite arrivé le jour où, enceinte de mon fils, les médecins m’ont diagnostiqué des problèmes de santé. Par la suite mon enfant a commencé, lui aussi, à être malade. Les années sont passées et malgré les traitements, les soins suivis, nos problèmes s’aggravaient ; nous étions dans une impasse.
A ce moment là, toutes ces sagesses auxquelles je croyais ont perdu de leur éclat, mes fondations spirituelles se sont écroulées. J’ai pris conscience que je m’étais confiée en l’Homme. Il y a eu comme un brisement, mes forteresses et mon armure se sont fissurées et je pense que Dieu a pu enfin agir et me parler, me guider et me révéler les mensonges, les voies erronées dans lesquelles j’étais.
Pendant cette même période, sur internet j’ai entendu une femme parler de la Bible, et la manière dont elle en parlait a réveillé en moi cette soif pour Dieu. J’ai acheté une Bible plus accessible, la Bible du Semeur.
Un jour en me baladant dans Aix, je suis rentrée dans une Eglise catholique dans laquelle se trouvait une statue de Jésus. Il n’était pas représenté crucifié, mais en tunique, une main tendue vers nous et l’autre posée sur un cœur apparent, entouré d’une couronne d’épines. Son visage était très doux. Je le regardais, je savais qu’il était le fils de Dieu, qu’il avait pris sur Lui tous nos péchés. Son nom a toujours été précieux pour moi mais c’est à ce moment là que j’ai compris douloureusement que je ne le connaissais ni Lui, ni Dieu. Une tristesse m’a envahie ; submergée, je pleurais, je ressentais un manque inconsolable dû à l’absence de Dieu. Mon dieu fabriqué explosa et je me suis retrouvé face à un vide énorme sans plus aucune fondation sur laquelle m’appuyer. Dieu ne me le permit pas par sa grâce. Mes amis ne comprirent pas ce changement et cette tristesse. On me disait « spirituelle » mais on peut tout mettre dans le mot « spirituel ».
A Pâques en 2017, j’ai voulu regarder le film « La Passion du Christ » et c’est là que j’ai compris ! J’ai retrouvé Dieu ; le Seigneur Jésus a pu vraiment me toucher et transformer mon cœur de pierre en cœur de chair. J’ai compris que je Lui appartenais et que je Lui ai toujours appartenu. J’ai senti tout mon être s’humilier devant Lui. Je pleurais de joie de ces retrouvailles, je pleurais de tristesse et de reconnaissance pour tout ce qu’Il avait pris sur Lui pour nous libérer et nous réconcilier avec Dieu. Et j’ai pris cette décision de le suivre Lui à ce moment là. C’est un grand moment de repentance car je pris conscience de tout ce qui m’avaient coupé de Lui.
Peu de temps après j’ai rencontré une médecin pour nos problèmes de santé que je savais chrétienne. A notre premier rendez-vous, mon cœur brûlait de pouvoir enfin parler de la Bible avec quelqu’un qui avait une connaissance et une foi pour Dieu. Cette femme médecin fut plein de bienveillance et de joie quand elle vu mon enthousiasme à découvrir la Parole. Elle me fit découvrir ce qu’était la Bible, ce que Dieu désirait pour nous, ainsi que des chants de louange pour m’inspirer dans cette toute nouvelle rencontre avec Dieu. Ces échanges étaient tellement inspirants, nourrissants et ils le sont encore. Je ressentais une telle gratitude envers Dieu pour cette rencontre divine.
Je ne lisais pas encore la Bible. Je n’arrivais pas à ouvrir le livre. Mais ces échanges ont débloqué ces freins et j’ai commencé enfin à découvrir la Parole de Dieu sans filtres, sans interprètes. J’ai senti alors que c’est une Parole vivante, je sentais le souffle de vie de Dieu, je pouvais l’approcher, le découvrir, apprendre à le connaître par cette merveilleuse grâce qu’est Jésus Christ. Je comprends mieux la puissance que je ressentais dans ce nom, dans le nom de Jésus. Je comprenais mieux cette atmosphère particulière qu’on ressent au moment de Noël, cette joie et cette paix particulières, cette Lumière incomparable et cet amour.
Cette femme médecin m’a conseillé de me rapprocher d’une église locale. Elle savait que j’étais seule, que je n’avais personne avec qui partager cette foi naissante.
J’ai mis un moment avant de franchir la porte de votre église mais quand je l’ai fait cette année, j’ai été accueillie par le sourire et le bonjour chaleureux d’Elodie et j’ai découvert ce qu’était de louer Dieu avec des personnes qui ont un cœur pour Lui, qui sont attachées à Lui, j’ai été émue d’entendre vos prières adressées à Dieu. Je ne connaissais pas ces prières personnelles adressées à Dieu en public. Mon être a été nourri et interpellé par la manne de la prédication. Je me suis sentie en paix, soulagée, comme si je retrouvais une terre connue, un langage connu. Je ressens tellement forte la Présence, et l’onction de Dieu sur votre assemblée.
J’ai connu une vie sans église et j’ai vu la différence quand je me suis rendue régulièrement à votre église, au culte du dimanche. J’ai vu les bienfaits, les bénédictions, la grande tente pourpre de Dieu envelopper et s’étendre dans ma vie, de celles de mes proches, dans mon quotidien. La joie de partager avec des frères et sœurs, de découvrir la bienveillance fraternelle par le fait de prier les uns pour les autres, de se soucier des autres, de découvrir et d’approfondir la connaissance de Dieu ensemble aussi.
J’espère trouver dans le sud une assemblée qui ait un cœur pour Dieu comme la vôtre. Mais je sais que Dieu veille et jamais ne nous abandonne quand on est accroché à Lui.